La veritable histoire de : Petit Chaperon Rouge - part2

Suite de la veritable histoire du petit chaperon rouge. L'episode 1 est la....

"..... lorsqu'elle apercut le Loup, Chaperon plongea immediatement la main dans son sac pour y saisir le Luger P08 que son papa officier dans l'armee allemande lui avait legue sur son lit de mort. Dote d'un canon de 10,2 cm, il pesait moins de 900 grammes et Chaperon pouvait loger les 8 balles entre les deux yeux de ce batard de loup avant meme qu'il ait le temps d'ouvrir sa gueule. Elle le mit en joue et lui dit d'un ton sec :

- Tu t'approches encore d'un pas et je t'explose ta sale face de canide enrage. Capice?

Le Loup acquiesca de la tete, le regard fixe sur l'arme pointee vers lui. Ce n'etait pas la premiere fois qu'il se trouvait dans ce genre de situation : dans sa jeunesse, il avait ete de tous les sales coups et avait roule sa bosse en Bosnie, dans le desert afghan et les montagnes tchetchenes. Implique dans toutes les revolutions en Amerique du Sud et dans tous les coups d'etat en Afrique, il avait souvent joue avec la mort et l'avait toujours bluffee. La petite ne plaisantait pas et il savait que s'il faisait la moindre erreur, elle lui exploserait le cervelet sans hesiter.

- Tu vas te mettre a genoux et me filer ton portefeuille. Lentement. Comme ca.... Envoie l'oseille.

Chaperon attendait le moment opportun pour tirer : elle le savait dangereux et experimente. Dans un combat rapproche, elle n'avait aucune chance de s'en sortir, son metre cinquante ne lui permettant pas de rivaliser avec les 90 kilos et les 42 crocs qui se jetteraient sur elle a la premiere occasion. Chaperon savait que la pression de la machoire de l'animal pouvait attendre 150 kilos par cm2 et que s'il arrivait a la saisir, sa tete exploserait comme un fruit trop mur. Elle devait se debarasser de lui et vite, sinon, il ne raterait pas sa chance de la mettre au menu pour le dejeuner.

Le Loup savait egalement que son futur s'evaluait desormais en minutes plutot qu'en heures et qu'il ne devait pas la quitter du regard un instant sous peine d'etre immediatement troue. Il avait planque dans sa fourrure un poignard USM3 d'origine americaine en acier noir que son grand pere avait garde bien longtemps apres avoir quitte les plages du debarquement. Dans la famille depuis 3 generations, ce couteau avait fait couler le sang sur tous les continents et le Loup esperait bien que sa lame pourrait au moins encore une fois ouvrir en grand une gorge ennemie.

La nature etait soudain devenue muette et tous les animaux observaient le drame qui se jouait sous leurs yeux effrayes. Les oiseaux, les ecureuils, les biches et les lapins caches dans les arbres ou derriere les bosquets attendaient silencieusement l'issue de ce duel. Ils savaient qu'un seul en sortirait vivant et tous esperaient que ce serait le loup. La mort de Chaperon mettrait fin a la terreur qu'elle exercait sur chacun d'entre eux depuis sa plus tendre enfance : quand elle ne somnolait pas en mangeant des Twix sur le canape, elle s'adonnait avec plaisir a la torture de petits animaux et il n'etait pas rare de retrouver dans la foret des cadavres sans queue ni tete, des morceaux de batracien exploses ou des depouilles d'oiseaux sans leurs ailes.

Alors que le pistolet etait toujours pointe sur lui, le Loup se prepara a bondir....