Cheri? Tu vas me chercher des fraises?
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La minute verte
Louise s'exprimait il y'a quelques jours sur l'importance pour chaque consommateur d'etablir ses propres criteres de choix, en s'aidant des labels verts mais en tenant compte egalement d'autres facteurs pertinents : le lieu de production, les pratiques du producteur, etc.
Un autre critere primordial pour Severine et moi est la provenance des legumes et (rares) fruits que nous consommons. Intuitivement, on se dit que manger des haricots venant du Kenya ou des tomates tunisiennes en plein hiver, c'est pas "correct". En hiver, on bouffe du navet, du chou, du rutabaga, du salsifi et du topinambour. Point. C'est pas rigolo tous les jours et l'hiver nous semble parfois bien long mais pour sauver la planete et nos freres humains, nous sommes naturellement prets a quelques petits sacrifices.
De rien. Ca fait plaisir.
Maintenant que tout le monde sait que nous sommes des citoyens responsables, exemplaires et eco-friendly, laissons degonfler nos chevilles un instant et entrons dans le vif du sujet. Le lien suivant illustre les effroyables ravages provoques par des hordes de femmes enceintes victimes d'un besoin compulsif de devorer trois barquettes de fraises au plus profond d'une froide nuit d'hiver: rechauffement climatique, pollution des sols, extinction d'especes animales, explosion des maladies pulmonaires, j'en passe et des meilleures.
C'est flippant.
Un autre critere primordial pour Severine et moi est la provenance des legumes et (rares) fruits que nous consommons. Intuitivement, on se dit que manger des haricots venant du Kenya ou des tomates tunisiennes en plein hiver, c'est pas "correct". En hiver, on bouffe du navet, du chou, du rutabaga, du salsifi et du topinambour. Point. C'est pas rigolo tous les jours et l'hiver nous semble parfois bien long mais pour sauver la planete et nos freres humains, nous sommes naturellement prets a quelques petits sacrifices.
De rien. Ca fait plaisir.
Maintenant que tout le monde sait que nous sommes des citoyens responsables, exemplaires et eco-friendly, laissons degonfler nos chevilles un instant et entrons dans le vif du sujet. Le lien suivant illustre les effroyables ravages provoques par des hordes de femmes enceintes victimes d'un besoin compulsif de devorer trois barquettes de fraises au plus profond d'une froide nuit d'hiver: rechauffement climatique, pollution des sols, extinction d'especes animales, explosion des maladies pulmonaires, j'en passe et des meilleures.
C'est flippant.
7 comments:
L'article est enorme. Merci pour l'info. Remettons au gout du jour les aliments saisonniers!
Mais c'est carrément mal barré. La mode, ce qui est IN aujourd'hui, c'est de manger du "hors-saison". En tant que pâtissier, je ne peux que constater cela. Le nombre de fraisiers que j'ai à fabriquer en période hivernale est accablant. Presque plus qu'en été. Ca fait classe : "Putain, t'as trouvé des fraises ? D'la balle."
Je vois ça tous les jours et tous les jours, et ça me fait gerber.
Chrys et moi essayons au maximum de ne consommer que des FLEG (fruits et légumes en langage grandes surfaces) de saisons.
Mais pour ça, faudrait une mobilisation si grande... enfin, soyons optimistes...
IL faudrait aussi que des grandes surfaces responsables arretent de les vendre, mais ca parait pas gagne hein?
Ethique et supermarche, ca parait difficilement compatible.
En effet.
Ils ont un nouveau trip qui devrait durer cinq six mois, sur le bio (commerce équitable, ampoule à faible consommation d'énergie...). Mais c'est surtout parce que leurs experts ont remarqués que le bio, ça fait vendre, tu t'offres une méga-marge - frais pour pas un rond de main d'oeuvre (même en pâtisserie, on a des cakes bio, des chinois bio, madeleines bio, qui ne nécessitent pas de main d'oeuvre puisque déjà emballer).
Ils nous demandent même maintenant de ne travailler que pour augmenter le chiffre afin de pouvoir proposer encore plus d'avantages pour le client (et plus pour nos primes).
Et je sais pas si t'as vu ce qui se passe avec les caissière mises à la porte... mais j'arrête là de polluer ton billet très intéressant avec mes idées noires.
Tu pollues pas poulet. Cela dit, puisque l'on derive lentement vers les mefaits de la grande distribution, je ne suis pas surpris que les caissieres soit remplacees.
J'ai deja vu ca depuis au moins 3 ans chez Wall Mart a Richmond. C'est la meme evolution qui a fait quasiment disparaitre la classe ouvriere et les poinconneurs dans le metro.
Il ne faut pas même des titres comme ça !! Ca peut porter à confusion !! Bien sûr on comprend vite le sujet abordé, lais tt de même !!
mais tellement d'accord!
[ça me fait un peu chier d'ailleurs, j'peux pas faire de commentaire super long pour pinailler]
Ah ben tiens, aujourd'hui j'ai mangé une tarte à la fraise.
Ca va, presque la saison.
Rhô...
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